C’est une bombe nucléaire numérique que l’on vient de lâcher sur le monde des télécoms, avec l’annonce de la possibilité de faire passer à la caisse les GAFAMS : Google, Apple, Facebook ,Amazon et enfin Microsoft.

En effet, selon Thierry Bretton, les plus gros acteurs du numérique, consommeraient à eux seuls plus de 50% de la bande passante dans le monde. Cette phrase prononcée par le commissaire européen au marché intérieur en charge des questions numériques, pourrait ouvrir la porte à une contribution par les géants de la TECH.

Pourquoi envisager une telle révolution ?

L’idée n’est pas si saugrenue…

Tout d’abord, une précision étymologique sur les termes techniques s’impose :

• Bande passante : c’est la capacité  de transmission des données sur une voie. Nous pouvons la comparer à la largeur d’une route : plus elle est large, plus les véhicules pourront y circuler d’une manière fluide et rapide.
• GAFAMS : ce sont les entreprises les plus puissantes dans le domaine du numérique. On y retrouve des noms biens connues comme Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft.

Lorsque un client utilise les services de ces entreprises digitales, des connexions sont établies entre l’utilisateur et la plateforme du fournisseur. Des données transitent en empruntant justement les câbles fournies par les opérateurs télécoms. C’est donc là que la question de monétiser ce service d’accès à ces autoroutes de l’informations se posent. Est-il normal que ces géants du net bénéficient de ses accès gratuitement ?

Imaginez que les automobilistes français soit exempter de payages autoroutiers… Se serait impensable. En tout cas les opérateurs maintiennent la pression suite à un nouveau rapport établi par l’ETNO : European, Telecomunication, Operators, Assocation.

Les coûts uniquement de maintenance seraient estimés à plus d’une dizaine de milliard d’euros.

Si l’union européenne va jusqu’au bout, de quelle manière ces contributions seront-elles versées ? par une taxe ou un payement direct ? Affaire à suivre…

C’était un article rédigé par ITS